Sursaut national

Le 9 juin prochain, il appartiendra à chaque Française et à chaque Français de démontrer qu’ils restent attachés à leur Pays, la France en
évitant le piège tendu de l’Europe Fédérale.

Les mises en scène se suivent et se ressemblent.

Déjà le 3 Septembre 1992 François MITTERAND avait choisi la Sorbonne comme théâtre du face à face l’opposant à Philippe SEGUIN préalablement au Traité de Maastricht. Emmanuel MACRON, après la Pyramide du Louvre de 2017, choisit lui aussi la Sorbonne pour un discours pro-européen voire fédéraliste.

Les pyramides d’Egypte connurent NAPOLEON, et la Sorbonne de grands Hommes… et d’autres qui eux, aspiraient à le devenir… Le miroir de l’Histoire ne retiendra que les premiers et les seconds ne retiendront eux, que leurs propres illusions.

Parmi les Grands Hommes que connut la France, sinon le monde, le Général de GAULLE occupe une place essentielle. Pour ce qui concerne les Affaires Européennes, le Général, dans ses Mémoires d’Espoir , démontre une fois de plus ses grandes qualités
de visionnaire.

Les agriculteurs, tout d’abord, eux qui manifestèrent il n’y a pas si longtemps leur légitime mécontentement, ne pourront qu’approuver ces paroles du dernier grand chef d’Etat que la France a connu : « Pour ce qui est de la Communauté Economique européenne, les difficultés viendront, à mesure, du problème de l’agriculture dont il est nécessaire à la France qu’il soit résolu ».

Vouloir fondre les Nations, dont la France, dans un nouveau « Pays » : l’Europe , le Général de GAULLE disait : « Je pense que chaque peuple du monde, y compris l’Allemagne, aurait en fin de compte beaucoup à perdre et rien à gagner à la disparition de la France ».

Il n’est, une fois de plus, pas question de « sortir » de l’Europe mais de conserver notre souveraineté nationale, c’est à dire que les nations doivent recouvrer le pouvoir de décider de leur avenir en termes, notamment, d’immigration et d’une manière générale leurs pouvoirs régaliens. L’Union Européenne doit être au service des Etats souverains.

Le Général de GAULLE dans ses Mémoires d’Espoir ne dit pas autre chose : « Il est tout naturel que les Etats de l’Europe aient à leur disposition des organismes spécialisés pour préparer et au besoin pour suivre leurs décisions. Mais ces décisions leur appartiennent ».

Il appartiendra aux Françaises et aux Français et notamment à toutes celles et à tous ceux qui se réclament à longueur d’année du Général de GAULLE, de se souvenir de ces paroles du fondateur de la Vème République :

« A quelle profondeur d’illusion ou de parti pris faudrait-il plonger, en effet, pour croire que des nations européennes forgées au long des siècles par des efforts et des douleurs sans nombre ayant chacune sa géographie, son histoire, sa langue, ses traditions, ses institutions, pourraient cesser d’être elles-mêmes et n’en plus former qu’une seule ? ».

François KOHN

Notaire Honoraire

Membre de l’AVENIR FRANCAIS